Répertoire archéologique du département du Morbihan
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Ce qui frappe tout d’abord dans le travail de notre savant confrère et lui donne une originalité toute particulière, c’est l’énumération d’un nombre presque incalculable de pierres dites celtiques dont le Morbihan abonde, surtout aux environs de Loc-Mariaquer, où il y en a une quantité inimaginable et de la plus belle conservation. Celles de Carnac, au nombre de plusieurs milliers sont célèbres; malheureusement elles tendent à disparaître de jour en jour, par remploi qu’en fout les habitants du pays.
Description
Ce qui frappe tout d’abord dans le travail de notre savant confrère et lui donne une originalité toute particulière, c’est l’énumération d’un nombre presque incalculable de pierres dites celtiques dont le Morbihan abonde, surtout aux environs de Loc-Mariaquer, où il y en a une quantité inimaginable et de la plus belle conservation. Celles de Carnac, au nombre de plusieurs milliers sont célèbres; malheureusement elles tendent à disparaître de jour en jour, par remploi qu’en fout les habitants du pays.
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Ces enlèvements devraient être sévèrement défendus; peut-être suffira-t-il de les signalera l’autorité pour qu’elle prenne, à cet égard, quelque mesure conservatrice. L’auteur mentionne en passant les superstitions qui se rattachent à ces pierres; quelques-unes de ces croyances populaires sont fort curieuses et nous initient aux moeurs singulières de la Bretagne. Il y a chez les paysans de ces localités beaucoup d’antiquités celtiques, telles que haches, armes, bijoux en or et en bronze, qui devraient être réunies par les archéologues et préservées ainsi d’une prochaine destruction.
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Les antiquités romaines sont décrites avec exactitude, mais elles sont peu importantes en général. C’est surtout dans rémunération de celles du moyen âge que notre confrère a le plus développé ses connaissances archéologiques; il s’est attaché particulièrement à la description des monuments de la ville de Vannes.
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Louis-Théophile Rosenzweig, né à Paris le 6 juillet 1830, était issu d’une famille originaire de Bamberg en Allemagne (Haute Franconie), qui s’installa en France dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il fit ses études au lycée Charlemagne puis à l’école des Chartes. Il fut nommé archiviste du Morbihan en 1855 et resta à ce poste jusqu’à sa mort en 1884. Il rédigea deux importants inventaires (série B et série E, ce dernier précédé d’une introduction très complète) ainsi que de très nombreux articles et ouvrages, dont le Cartulaire du Morbihan, sur des sujets intéressant l’histoire et aussi l’archéologie du département, qu’il sillonna au cours de ses nombreuses tournées.
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